Le Réseau FAR a tenu son assemblée générale annuelle le 10 octobre 2025 à Meknès, Maroc, au surlendemain du séminaire international sur l’agroécologie dans la FAR. Elle a réuni une trentaine de représentants de 12 pays et la Direction exécutive pour approuver les comptes 2024, faire le point sur les dynamiques nationales de formation agricole et rurale (FAR) et échanger sur les perspectives du réseau.
Ce qu’il faut retenir de l’assemblée générale
- Un partage des rapports d’activité et financier, ainsi qu’un bilan de l’activité 2024 ont mis en avant le foisonnement des activités du Réseau FAR et de ses chantiers structurants.
- Chaque pays membre a présenté en cinq minutes son bilan, ses perspectives et ses attentes vis-à-vis du Réseau FAR.
Bénin / Le Réseau national a été formalisé, avec une feuille de route élaborée et un ancrage institutionnel en progression. Le Bénin accueillera la 4e édition du master MIFAR.
Burkina Faso / Le RNFAR-BF a renforcé sa légitimité nationale et son implication auprès du ministère de l’Agriculture. Il souhaite faire une évaluation de son plan stratégique.
Cameroun / Le réseau a restructuré sa gouvernance, finalisé le diagnostic national et et souhaite réécrire les projets d’établissement (FARCAM).
Côte d’Ivoire / Le réseau est ancien mais a été revitalisé en 2024. Des projets sont en cours pour renforcer la formation au montage de projets et diversifier les financements.
Madagascar / Le réseau a bénéficié d’un partenariat fort avec FORMAPROD, il doit évaluer son organisation en interne et ses partenariats pour relancer la dynamique après ce programme.
Niger / Le réseau a été officiellement créé en juin 2025, il est engagé sur les thématiques genre et ingénierie pédagogique.
Sénégal / Des réflexions sont en cours sur la gouvernance et sur la révision du plan stratégique (fin 2025). Un partenariat fort existe avec l’ambassade de France. Le réseau mise sur la cohésion plutôt que sur la rentabilité financière.
Tchad / Le réseau est en phase de structuration. Le diagnostic FAR a été validé par les acteurs nationaux FAR et les textes fondateurs sont en cours d’adoption.
Togo / Le réseau doit être consolidé après le projet SAFARI, avec de nouvelles collaborations (GIZ, AFD). Les priorités : appuyer l’actualisation de la SNFAR, renforcer la communication et mobiliser des ressources.
Comores / Un diagnostic national FAR a été réalisé en 2023. Un processus de création du réseau national soutenu par le ministère de l’Agriculture est en cours.
Tunisie / La Tunisie poursuit la modernisation de ses établissements de formation et s’implique activement dans les formations et ateliers régionaux.
Maroc / Le processus de création du réseau national FAR Maroc est bien avancé. Les statuts et règlements sont finalisés, en attente de validation par le ministère. Le réseau se positionne comme espace d’expertise et d’échanges.
L’Assemblée générale confirme la vitalité et la diversité du Réseau FAR. Les réseaux nationaux, qu’ils soient récemment formalisés ou plus anciens, sont engagés dans le renforcement de la formation agricole et rurale, la structuration institutionnelle et le développement de projets innovants. Cette dynamique collective doit permettre au Réseau FAR de consolider son rôle de référence en matière de formation agricole et rurale, de renforcer la légitimité institutionnelle des réseaux nationaux et d’accompagner efficacement les transitions à l’échelle africaine.
La gouvernance du Réseau FAR
Le bureau est composé de 5 membres
- Un Président, Abdoulaye Yeye (Burkina Faso)
- Quatre vice-présidents :
- Vice-président en charge de la gestion des comptes, du suivi-évaluation et des partenariats : Mustapha LAMRANI (Maroc)
- Vice-présidente en charge de l’appui pays et renforcement de capacités : Kadidja Clemence DAMBAO (Tchad)
- Vice-présidente en charge des thématiques transversales (insertion, genre, agriculture durable) : Flore LAGO KOUASSI (Côte d’Ivoire)
- Vice-président en charge de la capitalisation et de la communication : Jacques AYITE (Togo)
