Définition de l’offre de formation du réseau COSTEA

Le Réseau FAR a accompagné le Comité Scientifique et Technique sur l’Eau Agricole COSTEA dans la construction de son offre de formation multi-pays (Cambodge, Maroc, Mauritanie, Sénégal, Tunisie) pour renforcer les capacités des acteurs de l’agriculture irriguée.

L’objectif général de cette étude réalisée par TERO était d’appuyer le COSTEA à construire son action de formation sur la base de besoins exprimés par le réseau COSTEA. Les consultants sont également partis des thématiques traitées par le COSTEA et de ses connaissances acquises depuis plus de 10 ans, afin d’aboutir à une offre de formation concrète à mettre en œuvre dans le projet COSTEA 3 en cours d’obtention de financement.

Les points-clés et étapes de l’étude sont les suivants :

1. Analyse de l’existant, des activités de capitalisation et valorisation du COSTEA et des supports disponibles ;
2. Priorisation des thématiques afin que l’offre de formation soit complémentaire d’une offre de formation existante dans d’autres organisations ;
3. Analyse de la préfiguration de l’offre de formation sur les domaines et les pays d’intervention du COSTEA ;
4. Analyse de la demande de formation pour les différentes cibles sur les thématiques et pays d’intervention du COSTEA et du Réseau FAR, en lien avec les moyens humains et financiers
   disponibles ;
5. Cadrage entre l’analyse de la demande et la préfiguration de l’offre de formation ;
6. Définition détaillée de l’offre de formation COSTEA (thématique, cibles, modalités, durée, coût, bailleurs, programmes et partenaires potentiels, conditions d’accès, etc..) ;
7. Identification des cofinancements potentiels auprès des cibles de formation ;
8. Définition du budget et du calendrier de mise en œuvre du plan de formation retenu

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Paroles d’experts

Grâce au bon ancrage local du COSTEA par ses coordinateurs régionaux et grâce à la mobilisation de toute l’équipe de l’étude (Réseau FAR et COSTEA), nous avons pu rencontrer un très grand nombre d’acteurs de l’agriculture irriguée dans les 5 pays étudiés et ainsi mener cette étude des besoins de formation avec une riche matière première. Le fait que nous partagions les mêmes outils conceptuels et méthodologiques avec le réseau FAR a rendu l’analyse et la synthèse très fluides. Nous avons constaté des différences importantes selon les pays, ce qui nous a poussé à laisser en lumière les besoins spécifiques, tout en gardant à l’esprit l’ADN du COSTEA marqué par les échanges internationaux. Gauthier RICORDEAU, TERO