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Réseau FAR

05
Jan
2021

Interview croisée de 3 experts du conseil agricole au Bénin, Maroc et Sénégal

Le conseil agricole est un levier important des politiques agricoles. Comment se définit-il ? Comment évolue-t-il ? Quelles compétences pour être conseiller agricole aujourd’hui ? Ce sont 3 spécialistes du conseil agricole au Maroc, au Sénégal et au Bénin qui nous livrent leur vision du conseil agricole et des défis à relever.
Ismail MOUMOUNI
Bénin

Professeur d’agro-sociologie à l’Université de Parakou au Bénin. Spécialisé en gestion des connaissances, conseil et formation agricoles et rurales, il dirige le Laboratoire de recherche sur l’innovation pour le développement agricole depuis 2017. Depuis plus d’une dizaine d’années, il accompagne des organisations de professionnels agricoles, des organisations non gouvernementales, des structures publiques, des projets de développement et des organismes internationaux au Bénin et dans la sous-région ouest africaine dans la conception, la mise en œuvre et l’évaluation de réformes et de dispositifs de conseil et de formation agricole.

Mohamed EL AMRANI
Maroc

Enseignant-chercheur au Département d’Ingénierie de Développement à l’École Nationale d’Agriculture de Meknès au Maroc depuis 1992. De formation initiale d’ingénieur agronome spécialisé en vulgarisation agricole, il est titulaire d’un doctorat en Economie et sociologie rurale de la Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux en Belgique en 2001. Expert international dans le domaine du conseil agricole et l’ingénierie du développement rural. Coordonnateur de la revue Alternatives Rurales et auteur de l’Ouvrage : “Le conseil agricole au Maroc : Guide Méthodologique“, 2017.

Simon NDÈNE
Sénégal

Ingénieur Forestier avec plus de 25 ans d’expérience professionnelle dans la Recherche, le Secteur privé, la Société civile, le Tiers-secteur associatif. Ancien Directeur technique par intérim de l’Agence nationale de Conseil agricole et rural (ANCAR) du Sénégal, il est depuis 2013 Responsable technique du Fonds national de Développement agro-sylvo-pastoral (FNDASP) chargé de financer le Conseil agricole et rural, la Formation des ruraux, l’Appui aux Organisations professionnelles agricoles et la Recherche. Il est l’auteur, entre autres, du “Mémento du Conseil agricole et rural”, 2020 et de “Méandres en ruralité”.

Comment définiriez-vous le conseil agricole aujourd’hui ?

Ismail M. Moumouni (Bénin) / Le conseil agricole est l’accompagnement d’un exploitant, un groupe d’exploitants ou une organisation d’exploitants pour une amélioration constante de ses performances agricoles. L’accompagnement ici inclut entre autres de l’information et de la formation, de la facilitation pour l’accès aux services agricoles, de la co-construction de solutions. L’amélioration de performance visée survient à la suite de processus individuel ou collectif d’innovation conduisant à des gains d’efficience dans la gestion de l’exploitation ou de l’organisation, la production ou la gestion post récolte.


Mohamed  EL AMRANI (Maroc) / En tant que concept, le conseil agricole est un ensemble de procédés éducatifs basés sur la communication visant à changer les connaissances, attitudes et pratiques des agriculteurs pour les aider à prendre des décisions liées au fonctionnement de leurs exploitations.

En tant qu’appareil politique, c’est un système pluriel impliquant différents acteurs publics et privés selon une approche participative répondant aux demandes exprimées par les producteurs pour les aider à résoudre leurs problèmes de production, de valorisation et de commercialisation.

Aujourd’hui à l’échelle mondiale, les politiques nationales tendent vers des systèmes pluriels de conseil agricole centrés sur la réponse aux demandes des producteurs. Le Maroc s’inscrit dans cette dynamique. Il a élaboré en 2010 une nouvelle stratégie du conseil agricole articulée autour de trois principaux axes : redynamisation du conseil public en créant l’Office National du Conseil Agricole (ONCA) en 2013 pour gérer les 300 centres de conseil agricole du pays, en réglementant le métier du conseil agricole privé (loi 62-12 publiée en 2015) et en responsabilisant la profession agricole (Chambres d’agriculture et Interprofessions agricoles) pour assurer des missions de conseils agricoles à leurs pairs. Le système cherche également à développer le partenariat Public/Privé et à diversifier les outils et les services notamment via le le recours à la digitalisation et aux NTIC.


Simon NDÈNE (Sénégal) / J’en donnerai deux, intimement liées et complémentaires :

  • le conseil agricole et rural, en définition fonctionnelle et pratique, est Sensibilisation, Appui, Conseil, Animation, Intermédiation, Recherche-Développement, Vulgarisation, Information et Formation ;
  • le conseil agricole et rural, en définition structurelle et didactique, est un dialogue de confiance et de savoirs, scientifiques et empiriques, pour que la demande de l’agriculteur qui est le porte-greffe accepte l’offre de service du conseiller agricole et rural qui est le greffon.

Le conseil agricole et rural est une co-construction sociale de la demande, une recherche co-active et coproduction de solutions, une cogestion de savoirs et de bonnes pratiques par et pour l’agriculteur et son organisation.

 

Quels sont les grands défis du conseil agricole dans vos pays respectifs ?

Ismail M. Moumouni (Bénin) / Le Plan Stratégique de Développement du secteur Agricole du Bénin a fait l’option d’une politique de territorialisation du développement agricole. Des filières locomotives ont été définies dans chaque pôle de développement agricole tenant compte de leurs spécificités socioéconomiques et agro-écologiques. Le conseil agricole doit donc accompagner les acteurs des pôles de développement agricole à faire valoir leurs avantages comparatifs dans un environnement national et international devenu très concurrentiel. Aussi, en faisant le choix d’un conseil exclusivement délivré par le secteur privé, l’Etat Béninois a fait un pas de plus vers la privatisation. S’inscrivant désormais dans une logique filière, le système national de conseil agricole devra travailler à améliorer la performance des services de conseil en termes d’efficacité et de d’efficience en (i) assurant une bonne gouvernance du conseil agricole, (ii) définissant le statut du conseiller agricole pour une valorisation du métier, (iii) renouvelant les approches et contenus du conseil agricole tenant compte de l’évolution technologique, (iv) assurant la synergie entre la recherche, la formation et le conseil agricole et (v) lui assurant un financement durable.


Mohamed  EL AMRANI (Maroc) / Au Maroc, le système national du conseil agricole fait face à quatre défis majeurs :

  • La gouvernance exige de l’ONCA de jouer le rôle de leader et de mettre en œuvre des modalités de la programmation, l’évaluation et la coordination du conseil, l’organisation des prises de décision pour des acteurs publics ou privés concernant la « prestation » du conseil (identification des besoins, sélection des conseillers et formation continue), la contractualisation et le contrôle des « prestations », et la mise en synergie avec le système de recherche et de formation agricole pour un meilleur transfert des technologies vers les utilisateurs.
  • La normalisation de la prestation du conseil agricole privé nécessite la promulgation des textes d’application de la loi 62-12 et l’élaboration d’un manuel qui clarifie et normalise la prestation du service du conseil privé. Il s’agit de savoir surtout qui doit le prendre en charge : l’agriculteur lui-même, ou son organisation (chambre d’agriculture ou les interprofessions agricoles ou la subvention étatique) ? Quel barème appliquer ? Est-ce selon le niveau académique du conseiller agricole privé (ingénieur/technicien), ou selon la nature de l’agrément octroyé : personne physique et personne morale, ou la nature de la prestation (conseil technique, conseil de gestion et conseil de projet de développement, ou encore selon les zones agro-écologiques). Cette normalisation permettra d’asseoir un partenariat public/privé.
  • La digitalisation du conseil agricole est un choix stratégique pour le système national du conseil agricole. C’est un outil incontournable pour faire face à la diminution de l’effectif des conseillers agricoles publics. Cependant les défis de son utilisation sont liés au problème de l’analphabétisme des agriculteurs, leur accès aux réseaux d’internet, le langage utilisé et l’inclusivité.
  • Le code d’éthique de l’exercice du métier de conseiller agricole reste à élaborer. Il doit cadrer le travail du public et privé et garantir notamment les principes de : la transparence, l’adhésion libre et volontaire, la réponse à la demande des producteurs, la complémentarité (public/privé), la confiance réciproque (agriculteur/système de conseil) et la contractualisation.

Simon NDÈNE (Sénégal) / Les défis spécifiques liés à l’écosystème du conseil agricole et rural au Sénégal, sont :

  • la professionnalisation du métier du conseil agricole et rural,
  • l’harmonisation des approches, démarches, méthodes et outils du conseil agricole et rural,
  • la concertation et coopération dans le cadre d’un continuum Recherche-Formation-Conseil agricole et rural (RFCar),
  • le financement autonome et pérenne du conseil agricole et rural,
  • la mise en évidence par mesure de l’impact du conseil agricole et rural.

 

Comment les dispositifs de conseil font-ils face à ces défis ?

Ismail M. Moumouni (Bénin) / La stratégie nationale de conseil agricole (2018-2022) repositionne les acteurs en termes de rôles et de responsabilités. Elle prévoit la focalisation de la mission des services publics sur l’organisation et la règlementation du conseil pendant que les opérateurs privés délivrent le conseil. Le Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche organise à travers une commission les processus d’agrément  des organismes privés de conseil agricole. Les Agences territoriales de Développement Agricole organisent le conseil agricole suivant la logique du faire-faire. Les Directions Départementales de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche organisent le suivi des dispositifs de conseil agricole. Le Fonds National de Développement Agricole a été créé avec un guichet de financement de la recherche et du conseil agricole. Pour faire face aux défis, des efforts sont déployés pour préparer les acteurs à jouer convenablement leurs rôles dans le nouveau contexte politique et institutionnel.


Mohamed  EL AMRANI (Maroc) / Pour faire face aux différents défis, l’ONCA tente d’améliorer la gouvernance et de réaliser son plan d’action local du conseil agricole en concluant des partenariats avec les partenaires privés (PPP) : IP, Chambres d’agricultures, ONG et conseillers agricoles privés. Le système se base aussi sur les clés à savoir les institutions de recherche et formation agricole nationales telles que l’ENA de Meknès qui, à travers ces interfaces de transfert de technologies agricoles tente de velopper un système de management des connaissances agricoles au service de la profession et du développement rural.

Dans le cadre de la nouvelle stratégie Génération Verte 2020/2030, le dispositif du conseil agricole marocain sera davantage renforcé et se basera notamment sur :

  • un repositionnement de l’ONCA sur le pilotage et le transfert des missions de conseil vers des opérateurs privés ;
  • un soutien à l’émergence d’entreprises de conseil, à travers la révision du cadre juridique et la mise en place d’incitations ;
  • la mise en place de contrats territoriaux avec les entreprises privées incluant des incitations basées sur les résultats en leur transférant une partie des missions ;
  • l’élargissement du rôle des conseillers, pour y inclure l’organisation des agriculteurs et leur support sur l’ensemble de la chaine de valeur y compris l’aval ;
  • et l’assurance d’un niveau minimum de compétences à tous les agriculteurs à travers un point de contact pour chaque agriculteur et un encadrement de proximité (1 conseiller pour 320 agriculteurs) en mobilisant un réseau dense de 5000 conseillers agricoles privés dans le cadre du PPP.

De plus, afin d’inciter les agriculteurs à faire appel à des prestations de conseil agricole privé spécifiques et stimuler la demande, L’État mettra en place un nouveau système de subvention des prestations de conseil agricole dans le cadre du Fonds de Développement Agricole.

Il est également prévu de faire du digital un levier important d’accompagnement des agriculteurs et de génération de nouvelles opportunités pour les jeunes. Il s’agit de mettre en place des formations à distance (E-learning et formation continue : Conseil via mobile) et une plateforme de-commerce des produits agricoles, mise en relation avec les acheteurs (Marketplace).


Simon NDÈNE (Sénégal) / Face aux défis du développement agricole et rural, les agriculteurs accèdent à un service de conseil agricole et rural, diversifié dans le temps et différencié dans l’espace, grâce à un maillage territorial selon une couverture partagée entre Agences (ANCAR, ANIDA, ASPRODEB), Sociétés régionales de développement rural (SAED, SODAGRI et SODEFITEX), ONG et/ou Prestataires privés.

Quant aux défis de l’écosystème du conseil agricole et rural, les Établissements de formation agricole et rurale (EFAR) offrent des programmes de licences et de masters professionnels en conseil agricole et rural qui procèdent de la structuration de la profession de conseiller agricole.

Avec le Système National de Conseil Agro-Sylvo-Pastoral (SNCASP), les approches, démarches, méthodes et outils du conseil agricole et rural seront harmonisés grâce aux outils que sont (i) l’agrément et le cahier de charges du conseil agricole et rural, (ii) le manuel des procédures de contrôle et certification du conseil agricole et rural, et (iii) la charte des acteurs pour la qualité du conseil agricole et rural. S’y ajoutent, des Cellules de recherche-développement, des Plateformes d’innovation, une Stratégie nationale de Formation agricole et rurale (SNFAR), un Système national de Recherche agro-sylvo-pastorale (SNRASP), qui sont autant d’instruments institutionnels et collaboratifs pour la mutualisation et synergie des acteurs autour de la centralité de l’agriculteur.

Quant au financement autonome et pérenne du conseil agricole et rural, le Fonds national de Développement agro-sylvo-pastoral (FNDASP) a été institué par la Loi d’Orientation Agro-Sylvo-Pastorale (2014) et finance les activités de conseil agricole et rural, surtout grâce à l’abondement du Fonds par les prélèvements d’interprofessions telles que la tomate industrielle, le manioc et le maïs qui ont des comptes dédiés ouverts et gérés au sein du Fonds. In fine, le FNDASP a élaboré et testé une méthodologie de mesure des effets et impacts du conseil agricole et rural. Il est prévu sa systématisation via une thèse de doctorat.

 

Quelles sont les compétences et qualités que doit avoir un conseiller agricole ?

Ismail M. Moumouni (Bénin) Les compétences requises actuellement pour exercer le métier de conseiller agricole sont transversales (gestion, organisation, environnement et le climat, genre), comportementales (empathie, communication interpersonnelle, savoir-être, savoir-vivre, etc.), méthodologiques (démarche d’animation, de facilitation, de prise de décision, de résolution de problème, d’apprentissage individuel ou collectif, etc.) et techniques en lien avec les filières locomotives de sa zone d’intervention.


Mohamed  EL AMRANI  (Maroc) / Le conseiller agricole doit être en mesure de fournir les services non seulement techniques visant à l’augmentation de la productivité et la commercialisation des produits agricoles, mais aussi d’autres volets tels que la gestion durable des ressources naturelles, les variétés plus résistantes, l’agro-écologie, l’accès aux subventions et à l’assurance agricole, la gestion des exploitations et entreprises agricoles, l’accompagnement des projets agricoles et des organisations professionnelles, etc.

Pour ce faire, il doit avoir des compétences à la fois scientifiques et techniques en agronomie, comportementales (communication, animation, etc.) et managériale (conception et accompagnement de projet, conseil de gestion à l’exploitation et aux groupements, développement des capacités, etc.).


Simon NDÈNE (Sénégal) / Le conseil agricole et rural est à la croisée des sciences biologiques et expérimentales et des sciences humaines et sociales. Autrement dit, le conseiller agricole doit d’abord avoir une compétence scientifique et technique de base en agronomie (phytotechnie, zootechnie, foresterie, pêche et aquaculture…) et/ou en sciences et médecine vétérinaires. S’ajoute une formation en sciences humaines et sociales dont la socio-anthropologie et la communication, la psychopédagogie et l’ingénierie de la formation, le management des organisations et le développement territorial, l’économie et la comptabilité, la stratégie, le droit des affaires et la gestion de projets…

Les qualités d’un conseiller agricole et rural sont entre autres humilité et courtoisie, honnêteté et droiture, patience et endurance, disponibilité et agilité. Ces attitudes et aptitudes font sa compétence qui est la quintessence de la combinaison pertinente du substrat familial, du vécu social, du cursus académique, du parcours professionnel et du capital d’expérience valorisé. Le conseil agricole est de la pratique, entre art et science, pour appréhender au mieux un « factuel agricole » éminemment (anthropologique) sociologique et biologique.

 

Quelles sont vos idées pour améliorer la formation initiale et continue des conseillers agricoles ?

Ismail M. Moumouni (Bénin) La politique de développement agricole demande une spécialisation des conseillers agricoles par filière agricole. Pour améliorer la formation initiale des conseillers agricoles au Bénin, il est donc nécessaire de définir les qualifications requises pour chaque type de conseiller. Ensuite, une charte de compétences devra clarifier les actions, les activités et les tâches que le conseiller doit pouvoir réaliser. Sur cette base, il sera plus aisé de développer des programmes de formation en conseil agricole en présentiel, et à distance pour toucher une cible variée (conseillers, animateurs-relais, etc.). Pour assurer la formation continue des conseillers, diverses offres de formation qualifiante doivent être élaborées à la carte. Des possibilités d’apprentissage personnel doivent également être données aux conseillers agricoles en créant les centres d’information et de documentation physique et numérique facilitant l’accès aux connaissances nouvelles. Le partage d’expériences doit être promu sous toutes ses formes entre d’une part les conseillers agricoles et d’une part les conseillers agricoles et les acteurs impliqués dans la recherche et la formation agricole.


Mohamed EL AMRANI (Maroc) / Pour améliorer la formation initiale, l’enseignement agricole doit intégrer davantage de modules de formation dans le domaine de l’ingénierie du développement rural avec une bonne dose des sciences économiques et sociales appliquées à l’agriculture.

La formation continue doit partir de l’analyse des besoins réels et actuels des conseillers agricoles en exercice et doit être pilotée dans le cadre de plans de formations certifiantes. Elle doit également être organisée en cycle intégrée sur des thématiques touchant les chaines de valeurs agricoles, le conseil de gestion, le conseil digital et les bonnes pratiques agricoles pour une agriculture durable et résiliente face aux changements climatiques et aux aléas du marché.


Simon NDÈNE (Sénégal) / La formation initiale du conseiller agricole doit être une co-construction par tous les acteurs et partenaires du développement agricole et rural.

La formation continue sur le conseil agricole s’appuierait sur le coaching, tutorat et mentorat via des réseaux de compétences, groupes de pairs et communautés de pratiques pour une amélioration constante des contenus.

Et, au plan institutionnel, il faut disposer de la nomenclature et terminologie des métiers du conseil agricole et rural. Procéder ensuite à les codifier et systématiser, normaliser et labelliser dans un répertoire des métiers et emplois du conseil agricole et rural. Enfin, les diplômes et métiers du conseil agricole et rural sont institutionnalisés par actes juridiques (loi, décret), d’où leur reconnaissance formelle par l’État et la Profession agricole, et leur insertion dans les corporations des fonctions publique et libérales.

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