Réseau FAR : ce qui change en 2020
Nouvelle dynamique au sein du réseau en 2020. Un soutien renforcée de notre partenaire AFD, un réseau qui s’autonomise, une équipe technique élargie. Objectif : appuyer les pays dans leurs processus de rénovation de leurs dispositifs de formation agricole et rurale. Retours sur les nouveautés.
Une gouvernance renouvelée, une équipe élargie
L’association du réseau FAR est piloté par un Bureau, composé de trois membres élus, et appuyé par un Secrétariat Exécutif composé de 5 personnes. Les 17 pays du réseau FAR, représentés à chaque Assemblée Générale, contribuent à valider les orientations et participent aux activités de l’association.
Le réseau FAR a tenu son assemblée générale annuelle du 4 au 7 février dernier à Tunis. Elle a réunit une cinquantaine de représentants de 15 pays pour discuter des grandes orientations du réseaux et partager les résultats de l’année. Les membres de l’Assemblée Générale ont élu le Bureau de l’association du Réseau FAR (ARFAR) 2020, constitué de Pierre Blaise ANGO (Cameroun), Président, Abdoulaye YEYE (Burkina Faso), secrétaire, et Kamal BENNOUNA (Maroc), trésorier. Ces journées ont été l’occasion de faire un focus sur le dispositif FAR en Tunisie.
Accéder aux présentations et photos de l’AG 2020.
Découvrir les membres de la gouvernance.
L’équipe du Secrétariat Exécutif s’est élargie en mai 2020, avec le recrutement de trois nouveaux chargés de mission. L’équipe en charge d’animer la mise en œuvre des activités de l’association est désormais composée d’un Secrétaire exécutif, de 4 chargés de mission, et une chargée de gestion.
Découvrir la nouvelle équipe du réseau FAR, leur nouvelles missions, leur parcours et leur chantiers !
Un réseau qui s’ouvre et se consolide
Le réseau FAR bénéficie d’une expérience de plus de 10 ans, depuis sa création en 2006 à la suite de la conférence de Ouagadougou de 2005 sur la formation de masse en milieu rural. Au fil du temps, il a vu le nombre de ses membres s’accroître et regroupe à ce jour 17 pays (Algérie, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centre Afrique, Côte d’Ivoire, Guinée, Haïti, Madagascar, Mali, Mauritanie, Maroc, Niger, Sénégal, Tchad, Togo, Tunisie). Le réseau FAR s’est donné comme mission de promouvoir et d’agir en faveur d’une formation agricole et rurale de qualité, ancrée dans les territoires, répondant aux besoins des pays et orientée vers l’emploi rural et l’amélioration de la productivité agricole par la mise en œuvre de pratiques respectueuses de l’environnement. L’extension géographique du réseau FAR s’est également accompagnée d’une évolution de ses missions avec, outre sa dimension “réseau”, des sollicitations croissantes en termes d’expertises et d’identification d’opportunités d’intervention.
Les moyens d’intervention du réseau FAR se sont donc renforcés en 2020, avec le soutien continu de l’Agence Française de Développement (AFD) et le démarrage d’un nouveau projet d’appui à la consolidation et à l’autonomisation du réseau FAR (2020-2025, 5M€). Ce projet, plus ambitieux, est le continuum de l’action déjà engagée, et s’inscrit pleinement dans les orientations stratégiques du réseau FAR. Deux changements majeurs peuvent être soulignés par rapport aux phases précédentes :
- le porteur de projet. L’Association du réseau FAR (ARFAR) assure désormais la maîtrise d’ouvrage du projet, qui était initialement assuré par Montpellier Supagro. Dans ce contexte, un travail important va être mené autour de la gouvernance et structuration du réseau FAR pour renforcer sa pérennisation.
- les demandeurs d’appui du réseau FAR. Les opportunités d’appui se sont élargis. Les demandes peuvent désormais émaner des pays membres (parties-prenantes de la FAR dans les pays membres du réseau, mais aussi des structures particulières, telles les universités, centres de recherche, centres de formation, etc.) ainsi que des partenaires techniques et financiers (en collaboration avec l’AFD).